Correction des dyskinésies scapulaires chez les athlètes pratiquant un sport de lancer

FasciaFrance Bibliographie

Les effets d’une séance unique de kinésithérapie et de fasciathérapie sur le niveau de recrutement musculaire mesuré par électromyographie de surface.

J. Bontinck, S. J. Van Vooren, S. Lievrouw, (2012), Université de Gand (Belgique).

Résumé : Type d’étude : étude contrôlée en laboratoire

Objectifs : étudier l’influence d’une séance unique de kinésithérapie et de fasciathérapie sur l’activité électrique des muscles scapulo-thoraciques chez les athlètes de lancer présentant des dyskinésies scapulaires.

Contexte : Les études précédentes ayant utilisé l’EMG de surface sur les muscles scapulo-thoraciques ont abouti à des recommandations de traitement des dyskinésies scapulaires par la kinésithérapie, en utilisant des exercices bien décrits. Cependant une étude comparée entre la kinésithérapie et la fasciathérapie sur les dyskinésies scapulaires n’a pas été réalisée à ce jour.

Méthodologie : l’activité du trapèze et du grand dentelé a été mesurée par électromyographie de surface chez vingt athlètes de lancer asymptomatiques présentant une dyskinésie scapulaire, au cours de deux exercices réalisés sans instructions, puis avec kinésithérapie et fasciathérapie. Une analyse de variance sur des mesures répétées a été effectuée pour évaluer l’influence de ces approches sur l’activation des muscles scapulo-thoraciques.

Résultats : Pratiquement aucune différence significative n’a été retrouvée lors de la comparaison des niveaux d’activation sans instructions et avec instructions. Conclusion : une séance unique de kinésithérapie ou de fasciathérapie a peu ou pas d’influence sur les niveaux d’activité des muscles scapulo-thoraciques chez les athlètes de lancer. En conséquences, aucune de ces approches ne peut être recommandée pour traiter les dyskinésies scapulaires. Des recherches plus approfondies sont nécessaires, afin d’étudier les effets dans le temps, et de préférence avec une analyse cinématique.