Communiqué de presse
lundi 12 janvier 2015.
Estimant qu’il n’était pas dans les attributions du Conseil National de l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes (CNOMK) d’évaluer la qualité d’un corpus de recherche, l’Association Nationale des Kinésithérapeutes Fasciathérapeutes (ANKF) avait déposé une requête auprès du Conseil d’État au sujet de l’avis du CNOMK daté 22 juin 2012 relatif à la fasciathérapie.
Bien que le Conseil d’État ait confirmé que les masseurs-kinésithérapeutes ne pouvaient se prévaloir d’une qualification en fasciathérapie ou d’un titre de fasciathérapeute, il est cependant important de signaler que, comme l’a tempéré J.F Dumas, Secrétaire général du CNOMK (Kiné actualité n°1386), « il est fait référence à une interdiction d’user d’une qualification, ici la fasciathérapie et/ou fasciathérapeute, mais pas à une interdiction de pratiquer ».
Par ailleurs, l’ANKF prend acte de la volonté du CNOMK de permettre aux kinésithérapeutes « exerçant sur le territoire français de rejoindre le modèle de la physiothérapie internationale basée sur les preuves (évidence based practice) » (Communiqué de presse du CNOMK du 09/01/2014). À cet égard, l’ANKF tient à rappeler que la fasciathérapie s’inscrit déjà dans cette démarche scientifique en ayant à son actif deux recherches référencées par Medline (base de données de référence pour les sciences biomédicales) et une participation aux quatre premiers congrès internationaux de recherche sur le fascia.
L’ANKF et ses membres poursuivront donc leur travail de recherche afin que la fasciathérapie puisse être une pratique reconnue par notre profession.